INSCRIPTION AUX FORMATIONS   |   ACTUALITES   |   CONTACT   |   PARTENAIRES
RECEVOIR LA
NEWSLETTER
 
ENTREZ VOTRE
ADRESSE MAIL CI-DESSOUS

 


Les demandes esthétiques irréalistes et obsédantes - Module de la SPOM
Lundi 18 Sept 2017 à Paris 8h30-17h
 
Les demandes esthétiques irréalistes
Identifier et prendre en charge les patients souffrant de dysmorphophobie
 
Objectifs et thèmes abordés   
- Mieux connaître le trouble dysmorphophobique
- Savoir le détecter chez les patients
- Préserver la relation thérapeutique et l'efficacité des soins avec eux
- Se protéger des risques (médicaux et légaux) encourus avec ces patients   (Il existe des cas de poursuite en justice pour non-diagnostic du trouble préalablement aux soins)
- S'exercer par des mises en situation
 
Contexte   
La dysmorphophobie (BBD, Body Dysmorphic Disorder) se caractérise par une préoccupation manifestement démesurée, et parfois délirante, pour un défaut de l'apparence physique.
Selon les études, on estime que le BBD affecte 2% à 13 % de la population générale
.

Le pourcentage des patients qui souffrent de ce trouble est estimé à 10% dans les consultations dentaires (un chiffre reconnu comme sous-évalué) : elles sont donc particulièrement enclines à compter parmi les patients, de plus en plus nombreux, qui formulent des demandes de traitements dentaires et bucco-faciaux cosmétiques ou esthétiques.

Si les préoccupations esthétiques des patients dysmorphophobes portent le plus souvent sur un défaut mineur ou imaginaire du visage, elles peuvent toutefois affecter également une partie spécifique du corps, ou encore sa taille et sa forme (au-delà de la question du poids, ce qui distingue le BDD de l’anorexie ou de la boulimie). En raison de leur préoccupation morphologique, les patients qui souffrent de dysmorphophobie sont enclins à formuler des demandes insistantes et répétitives d'interventions médicales de toutes sortes, chirurgicales, prothétiques, ou autres, à vocation esthétique.


Ces multiples demandes de traitement émanant des personnes dysmorphophobes ne sont pas toujours utiles, ni même adaptées, le BDD constituant fréquemment une contre-indication aux interventions que ces personnes sollicitent.

En outre, les espérances de ces patients dans les résultats des traitements sont le plus souvent irréalistes, en raison-même du caractère obsessionnel de leur préoccupation esthétique. La relation thérapeutique est donc difficile, et le processus de traitement présente des risques élevés de complications, d’échecs, voire de plaintes

La reconnaissance des personnes atteintes de BBD est parfois ardue : elle s’avère d’autant plus nécessaire que les publications font état de cas de praticiens poursuivis en justice avec succès pour avoir échoué à diagnostiquer le trouble avant la réalisation de soins ou d’interventions.

Tous ces éléments font de la prise en charge des personnes BDD un défi pour les professionnels de santé les plus exposés.

Nombre de praticiens qui fournissent des services esthétiques sont susceptibles de recevoir des personnes souffrant de BDD dans leur consultation, et notamment :

1. Tous les chirurgiens-dentistes, puisque aujourd’hui la demande esthétique est incontournable dans les soins dentaires :
 traitements dentaires conventionnels cosmétiques,
 orthodontie, prothèse,
 chirurgie d’implant,
 blanchiment de dent, remplissage facial botulique ou acide hyaluronique….
2. Les chirurgiens esthétiques, dermatologues..., et tous les praticiens des spécialités proposant des traitements à vocation esthétique,
3. Mais aussi les praticiens en médecine générale, qui reçoivent en premier lieu la plainte du patient.

Pour ces professionnels, il est donc indispensable d’apprendre à :
- Détecter ces patients dysmorphophobes,
- Les évaluer,
- En connaître les stratégies de gestion.


 
Contenu   
Méthode prédagogique   
Conditions-Inscription   
Références Bibliographiques   
Public concerné
Médecins - Chirurgiens Dentistes - Professionnels de santé
Vienne
Prague